Tesla cherche des recruteurs au Québec, alimentant les rumeurs d’une usine canadienne
La page Carrières de Tesla présente une nouvelle offre d’emploi, qui laisse entendre que le constructeur de véhicules électriques est à la recherche d’un recruteur pour Montréal, au Québec. Cette offre d’emploi a donné lieu à des spéculations selon lesquelles Tesla envisagerait bien de construire une nouvelle usine au Canada dans cette région.
La spéculation selon laquelle la prochaine usine de Tesla serait située au Canada a fait surface pour la première fois lors d’une réunion des actionnaires en août. Depuis lors, plusieurs indices sont apparus qui indiquent la validité de ces spéculations, notamment des documents de lobbying et des phrases vagues de plusieurs politiciens canadiens.
Le PDG Elon Musk a aussi déclaré que le nouveau site serait annoncé cette année. Toujours au cours de cette même réunion des actionnaires, Musk discutait des futurs sites de la Gigafactory lorsque le public a suggéré le Canada comme emplacement. Musk a répondu en disant : « Je suis à moitié canadien. Je devrais peut-être le faire ».
Alors que les commentaires de Musk semblaient alors avoir été faits pour plaisanter, un enregistrement de lobbyiste de Tesla en juillet a suggéré que l’entreprise pourrait effectivement envisager le Canada comme site d’usine potentiel. Des rapports plus récents ont révélé que Tesla a apparemment communiqué avec le gouvernement canadien à quatre reprises au cours des six derniers mois. Le ministre canadien des Sciences et du Développement économique, François-Philippe Champagne, aurait même visité un site de Tesla en août.
Selon l’offre d’emploi, Tesla est à la recherche d’un « recruteur extraordinaire, à haut volume », qui réussira à identifier les talents et à les recruter pour travailler dans l’entreprise. En outre, la personne occupant ce poste doit développer des partenariats profonds avec l’entreprise et au sein des RH.
Voici un extrait de cette offre d’emploi:
Un grand recruteur se distingue en excellant dans l’identification, l’attraction et l’évaluation des talents, et en développant des partenariats profonds avec l’entreprise et au sein des RH.
Tesla est à la recherche d’un recruteur extraordinaire à fort volume, se reconnaissant dans ce qui a été dit précédemment, combiné à un sens aigu des affaires, une passion pour son métier et un engagement sincère à offrir une expérience inoubliable aux candidats.
Vous vous épanouirez chez Tesla en trouvant le juste équilibre entre flexibilité et efficacité, gestion de projet et influence. Une embauche à la fois, nous trouvons les talents responsables de l’évolution du monde de l’énergie et des transports et nous faisons avancer vers un avenir plus durable.
Lorsque vous faites quelque chose que personne n’a jamais fait auparavant, les anciennes méthodes peuvent souvent échouer. Chez Tesla, vous aurez l’occasion d’être créatif, d’essayer, d’échouer, d’apprendre et de réussir. Vous aurez le goût du risque, du grand pari, car c’est ainsi que nous avancerons ensemble.
Même si Tesla n’a pas confirmé que sa prochaine gigafactory serait au Canada, la récente liste de postes à pourvoir sur la page Carrières de l’entreprise donne l’impression que le fabricant de voitues électriques pourrait vraiment s’y installer.
Il convient toutefois de noter que Tesla n’est pas étranger à l’établissement d’installations au Canada, puisque l’entreprise finance la recherche sur les batteries au lithium-ion en Nouvelle-Écosse. Le fabricant de véhicules électriques est également propriétaire de Hibar Tesla Toronto Automation.
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NDLR:
Si Tesla ouvre une usine au Québec, il se pourrait que les recrutements soient par la suite ouverts aux personnes parlant le français… Il est vrai que la plupart des Canadiens, notamment ceux habitant dans la région du Québec, soit bilingues anglais/français. Mais il reste tout de même une chance pour que les 2 langues soient reconnues au sein de la future usine de Tesla au Canada. Qu’en pensez-vous? Allez-vous postuler?
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