Ce lundi, Tesla a lancé son Supercalculateur Dojo pour accélérer le développement de sa technologie de conduite autonome complète FSD, a confirmé Tim Zaman, l’ingénieur en IA de l’entreprise.
Tesla AI 10k H100 cluster, go live monday.
Due to real-world video training, we may have the largest training datasets in the world, hot tier cache capacity beyond 200PB – orders of magnitudes more than LLMs.
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« Cluster Tesla AI 10k H100, mis en ligne lundi. Grâce à la formation vidéo dans le monde réel, nous pouvons disposer des plus grands ensembles de données de formation au monde, avec une capacité de cache de niveau supérieur à 200 PB, soit des ordres de grandeur supérieurs à ceux des LLM.
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Actuellement, le système FSD est basé complètement sur l’IA. Tesla compte perfectionner le logiciel en apprenant aux voitures à conduire toutes seules via des exemples de vidéos de vraies situations de conduite.
Selon Elon Musk, le principal obstacle à l’avancement de la conduite autonome complète jusqu’à aujourd’hui a été la vitesse d’apprentissage de l’IA.
Avec l’introduction de Dojo, ce problème est considérablement atténué grâce à sa capacité à traiter d’énormes quantités d’informations en même temps. Cette percée permet ainsi d’accélérer la vitesse d’apprentissages des voitures autonomes.
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La puissance technique derrière le Supercalculateur Dojo
Le supercalculateur Dojo est capable d’effectuer 200 pétaflops, soit 200 millions de milliards d’opérations par seconde. Il tire sa puissance d’un regroupement de 10 000 GPU H100 de Nvidia.
Chacun des H100 est capable d’accomplir divers calculs qui sont très utiles pour traiter rapidement des informations complexes. Selon le rapport de Tom’s Hardware, Dojo peut accomplir des calculs techniques à une vitesse impressionnante, atteignant jusqu’à 340 pflops FP64 et 39,58 Exaflops INT8 pour l’IA. Pour mettre en perspective, il surpasse le quatrième supercalculateur le plus rapide au monde, le Leonardo de CINECA, qui possède 304 pflops FP64.
Tesla emploie depuis longtemps des milliers de GPU pour propulser ses activités. En 2021, elle avait utilisé les Nvidia A100 offrant une performance de pointe de 1,8 exaflops pour le calcul.
Bien que Nvidia, le fabricant de ces composants, soit actuellement confronté à des défis d’approvisionnement, la vision stratégique de Tesla se démarque. L’entreprise a diversifié son approche en investissant dans son superordinateur Dojo, qui utilise ses propres puces faites maison. Ce dernier est conçu pour fonctionner en tandem avec le cluster GPU Nvidia H100, montrant ainsi une initiative intelligente pour surmonter les obstacles.
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Nouveau supercalculateur Dojo de Tesla : visant 100 exaflops dès 2024
Tesla espère se hisser parmi les principaux acteurs mondiaux de l’informatique haute performance (HPC). En effet, dès octobre 2024, la marque a pour objectif d’atteindre une incroyable puissance de 100 exaflops, équivalent à 100 milliards de milliards d’opérations par seconde. Tesla s’apprête même à investir 1 milliard de dollars sur le projet Dojo.
Pour mettre en perspective cette performance, il est important de noter qu’actuellement, seul le supercalculateur Frontier de l’Oak Ridge National Laboratory a franchi la barrière de l’exaflops, entrant en service à l’été 2022.
Il reste à voir comment ce projet avance. Si l’entreprise réussit à fabriquer une machine qui peut faire même quelques exaflops en 2024, cela pourrait accélérer ses différents projets IA. Les améliorations finales pour la conduite entièrement autonome des voitures de Tesla, et même les premiers robots domestique Optimus pourraient probablement arriver plus vite que prévu.
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