Dangers explosifs : Pourquoi les universités américaines interdisent les trotinettes et vélos électriques ?

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De plus en plus d’université américaine interdisent désormais les trotinettes et les vélos électriques dans leurs campus pour prévenir les risques d’incendie et d’accidents.

Les batteries au lithium des vélos et trotinettes électriques ont provoqué plus de 200 accidents en 2023 dans les 39 Etats américains, selon la Commission américaine de sécurité des produits de consommation. Dans la ville de New York, plus de 200 accidents liés à ces mobilités électriques ont été recensées depuis 2021.

Le danger associé aux batteries lithium

Les trotinettes et vélos électriques sont équipées de batteries rechargeables très performantes en matière d’autonomie. Cependant, malgré leur efficacité, elles comportent des dangers considérables.

En cas de mauvaise gestion, ces batteries peuvent s’enflammer causant un fort incendie qui ne peut pas être éteint avec de l’eau ou par privation d’oxygène. De plus, le feu engendré par les batteries peut se rallumer spontanément. En effet, c’est une explosion thermique qui est causée par une augmentation rapide de la température des batteries à partir d’une surcharge ou d’un défaut de fabrication.

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Des mesures de précaution dans les universités

Face à ces préoccupations, certaines universités américaines ont choisi d’interdire l’utilisation de trotinettes et de vélos électriques sur leurs campus. Le Boston College, par exemple, a justifié sa décision en citant la sécurité des conducteurs, des piétons et des occupants des bâtiments. D’autres établissements, comme l’université Fordham de New York, ont interdit tous les moyens de transport alimentés par batterie.

Cependant, certaines universités ont rencontré des réactions mitigées à ces interdictions. L’université d’État de San Diego avait instauré une interdiction similaire, mais a finalement fait marche arrière en raison de la controverse qu’elle a suscitée. D’autres établissements adoptent une approche plus nuancée en interdisant simplement le stationnement des vélos électriques sur le campus.

L’université de Yale a récemment pris une mesure drastique en annonçant une interdiction totale des vélos électriques, même dans les logements du campus et les espaces intérieurs des bâtiments.

Des législateurs appellent à des réglementations.

Par ailleurs, les législateurs s’efforcent de procéder à la réglementation et de contrôles de sécurité pour les véhicules de micro-mobilité. Les pratiques de recharge dangereuses, telles que l’utilisation d’équipements non adaptés et la surcharge électrique, sont également mises en cause.

Par conséquent, ils proposent des lois pour réguler l’importation de batteries non certifiées et de mauvaise qualité. L’Import Security and Fairness Act, l’une de ces propositions, vise à limiter l’importation de vélos et batteries électriques non conformes en supprimant les exemptions douanières pour les produits valant moins de 740 euros.

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Parallèlement, la loi E-BIKE (Electric Bicycle Incentive Kickstart for the Environment) représente une avancée majeure en faveur des transports durables. Elle offre des remises fédérales pouvant atteindre 1 500 dollars pour l’achat d’un vélo électrique. Cela illustre leur volonté de favoriser des modes de transport durables tout en assurant la sécurité des citoyens.

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