La société chinoise Betavolt franchit une étape cruciale en annonçant le succès de son projet emblématique : la batterie nucléaire BV100. Cette nouvelle batterie produit de l’électricité stable et promet une autonomie incroyable de 50 ans sans nécessiter le moindre entretien ni recharge. Actuellement en phase pilote, elles sont sur le point d’entrer sur le marché pour une production à grande échelle.
Avantages potentiels des batteries nucléaires BV100
Comparée aux batteries lithium-ion, la batterie nucléaire de Betavolt offre une densité énergétique 10 fois supérieure. Elle peut potentiellement stocker 3 300 mégawattheures dans une unité d’un gramme, éliminant ainsi la nécessité de la recharger pendant 50 ans.
Mais ce n’est pas tout, la batterie nucléaire est également résistante au feu, aux explosions, et aux températures extrêmes. Il s’agit ainsi d’une technologie essentielle surtout pour les voitures électriques qui sont sensibles par temps froids. Récemment, à Chicago, de nombreuses voitures Teslas ont été dans l’incapacité de se recharger avec des températures en dessous de 0°C.
En outre, cette nouvelle batterie offre des perspectives pour de multiples applications commerciales. De l’aérospatiale aux équipements d’IA, des dispositifs médicaux aux petits drones et micro-robots, ces batteries promettent de répondre aux besoins énergétiques variés. Cette diversité souligne le potentiel révolutionnaire de cette technologie dans des secteurs clés.
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La BV100 : Un bijou de technologie nucléaire
Le produit final, appelé BV100, serait la première pile nucléaire au monde, selon Betavolt. Il générerait 100 microwatts, à trois volts, à partir d’une unité plus petite qu’une pièce de monnaie (Un watt équivaut à un million de microwatts). Cette petite unité peut générer de l’électricité toutes les minutes ; 8,64 joules par jour, et 3 153 joules par an, a déclaré Betavolt. Une pile légèrement plus grande, capable de produire 1 watt de puissance, sera disponible en 2025.
Betavolt a adopté une approche unique pour créer leur batterie. Leurs scientifiques ont utilisé les électrons émis par un matériau radioactif appelé nickel-63 (Ni-63) pour générer de l’électricité. Ils ont développé un semi-conducteur en diamant spécial, épais de seulement 10 microns, soit un cinquième de la taille d’un cheveu humain. Ensuite, les scientifiques ont placé une feuille de Ni-63 de deux microns entre deux de ces semi-conducteurs en diamant pour générer de l’énergie.
Avec cette combinaison, la BV100 promet d’être la première batterie nucléaire mondiale et une solution énergétique prometteuse.
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Les défis des batteries nucléaires et perspectives de Betavolt
Cependant, des zones d’ombre subsistent. Son application dans les véhicules électriques semble théoriquement difficile avec sa capacité de production d’électricité limitée.
Les défis réglementaires et les approbations nécessaires pour l’utilisation de batteries nucléaires dans les produits grand public restent également flous. Betavolt ne s’est pas prononcé sur les implications en matière de sécurité, soulevant des questions potentielles sur l’acceptation par les consommateurs.
Betavolt a protégé son innovation en déposant des brevets à Pékin et prévoit également d’enregistrer ces brevets au niveau mondial grâce au système PCT. L’entreprise collabore également avec des instituts de recherche nucléaire et des universités chinoises pour le développement des batteries nucléaires encore plus puissantes.
