BMW Group compte moderniser les usines britanniques de sa marque MINI, particulièrement l’usine d’Oxford en investissant 690 millions d’euros (600 millions de livres). Cette initiative vise à produire 2 nouveaux types de voitures électriques, mais également à préparer le passage de MINI vers l’électrification.
La transition électrique de Mini
Cette transition vers l’électrification est en ligne avec les ambitions de BMW Group de proposer seulement des voitures entièrement électrique d’ici 2030. Cependant, le virage complet vers les voitures électriques ne débutera qu’en 2025, lorsque MINI lancera son dernier modèle à essence.
En outre, le Royaume-Uni est l’un des acteurs essentiels dans les plans de Mini pour la production de véhicules électriques. L’usine d’Oxford, qui a commencé à produire des MINI électriques en 2019, poursuivra et étendra la production de véhicules électriques.
En effet, Mini a déjà dévoilé sa nouvelle gamme de véhicules électriques, offrant de plus grosses batteries, une plus grande autonomie et une robustesse améliorée.
La marque prévoit de produire ses nouveaux modèles électriques, les Mini Cooper et Mini Aceman, dans l’usine d’Oxford à partir de 2026. De plus, cette usine deviendra entièrement électrique d’ici 2030, renforçant son engagement envers l’électrification.
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Une expansion en Chine et en Allemagne
Mini étend ses opérations en Chine, où elle produira les nouveaux modèles électriques Cooper et Aceman à partir de 2024. Cette expansion se fait en partenariat avec le constructeur automobile chinois Great Wall Motors, ce qui reflète la confiance de Mini et de Munich en une demande croissante pour les véhicules électriques.
De plus, le modèle Countryman électrique de Mini sera fabriqué en Allemagne, à l’usine de Leipzig qui a donné naissance à la BMW i8. Cette décision est en partie liée à la plateforme BMW UKL2 sur laquelle repose le Mini Countryman. Elle rejoindra son homologue, la BMW X1, dans cette usine plus raffinée.
Après des débuts difficiles pour son premier modèle électrique sous la marque Mini Cooper, l’usine d’Oxford était sur le point de perdre son intérêt pour BMW. Cependant, avec ce plan de rééquipement et un engagement clair envers l’électrification, l’avenir de l’usine semble désormais stable. Mini se prépare à entrer pleinement dans l’ère électrique et à façonner l’avenir de la mobilité propre.
Un renouveau apparent pour le marché automobile britannique
La production automobile britannique a chuté de moitié entre 2015 et 2022. Cependant, elle connaît un regain d’optimisme ces derniers mois avec une série d’annonces majeures outre celle de BMW.
En juillet, Tata Group a annoncé un investissement massif de 4,6 milliards d’euros pour construire une usine de batteries à l’ouest de l’Angleterre. Entre autres, Stellantis a lancé la production de fourgons électriques dans son usine près de Liverpool après avoir investi 116 millions d’euros.
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Le gouvernement britannique a joué un rôle clé en attirant ces investissements grâce à des promesses de subventions. BMW a confirmé que son investissement était « soutenu » par le gouvernement britannique, mais les détails précis restent confidentiels.