Lors d’une vente aux enchères, un Cybertruck de la série Foundation a été revendu pour 244 500 $, soit plus de 140 000 $ de plus que son prix d’origine. Cette nouvelle montre l’engouement que suscite ce véhicule électrique unique en son genre. Cependant, la clause interdisant la revente de Tesla peut dissuader certains propriétaires de se lancer dans cette aventure.
Cybertruck vendu aux enchères pour 244 500 $
Le Cybertruck de Tesla avait fait l’objet d’un battage médiatique important lors de son lancement en 2019. Fin 2023, il a enfin commencé à être livré aux clients. Néanmoins, certains propriétaires ont déjà décidé de se séparer de leur pick-up électrique. En effet, certains d’entre eux, comme John Clay Wolfe, réalisent des profits importants en le revendant.
John Clay est propriétaire de Cybertruck et fondateur du site de vente de voitures Give Me The Vin. La semaine dernière, il a déclaré qu’il a réalisé un profit important, vendant le véhicule 244 000 dollars, soit plus du double de son prix initial. Cette transaction met en lumière l’existence d’un marché gris pour le pick-up, où les prix sont considérablement plus élevés que ceux fixés par Tesla.
Cette vente concernait l’un des premiers modèles de la série Foundation. Le propriétaire initial a décidé de le revendre peu après l’avoir reçu. A titre de rappel, le Cybertruck de la série Foundation est une édition limitée de la gamme qui est entièrement équipée. Il est doté d’un seul moteur électrique et d’une autonomie de 400 km.
Son prix initial de 102 000 $ est considéré comme élevé par rapport à d’autres pick-up électriques sur le marché. Malgré son prix élevé, le pick-up électrique a connu une forte demande. Tesla a reçu presque 2 millions de précommandes pour le véhicule en quelques jours seulement après son dévoilement.
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Controverse autour de la politique de non-revente
Tesla a ajouté l’année dernière des frais de revente de 50 000 $ à ses conditions générales de commande du Cybertruck. Le contrat de vente stipule que les acheteurs ne peuvent pas revendre le véhicule pendant un an après sa prise de possession.
En effet, cette clause a été contestée par certains, qui la jugent anticoncurrentielle et restrictive. Toutefois, Tesla justifie sa politique de non-revente. La marque a évoqué son objectif de garantir que le Cybertruck atteigne les « mains des bons clients ». L’entreprise souhaite éviter la spéculation et s’assurer que le véhicule est utilisé par des personnes qui l’apprécient réellement. Cela plutôt que par des opportunistes cherchant à en tirer profit.
La vente aux enchères du Cybertruck montre que la demande pour le véhicule est toujours aussi forte, malgré son prix élevé. Il reste à voir si d’autres propriétaires de ce pick-up seront en mesure de réaliser des profits similaires en revendant leurs véhicules.
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