Essence VS Electrique : selon BYD, la « phrase éliminatoire » a commencé

Ces dernières années, les voitures électriques gagnent du terrain face aux voitures à essence. En 2022, elles représentaient 12,1 % des ventes de voitures neuves dans l’Union européenne, selon un rapport communiqué en février 2023 par l’Association des constructeurs européens (ACEA). Ces chiffres continuent de grimper, BYD et ses voitures électriques y veillent personnellement. Le leader mondial des véhicules électriques a un plan, à commencer par bousculer la concurrence !

voitures électriques BYD
La Seagull arrive en Europe cette année – Photo @BYD

BYD veut écraser les voitures à essence

BYD (pour Build Your Dreams) a lancé sa toute première voiture électrique, l’e6, en 2011. Depuis, le constructeur chinois enchaîne les succès : sur le dernier trimestre de l’année 2023, il est même parvenu à voler la couronne de Tesla en vendant plus de véhicules électriques que le géant américain : 526 000 voitures vendues pour BYD, contre 484 500 pour Tesla.

Mais ce n’est pas contre Tesla que BYD fait la guerre, c’est contre les voitures à essence ! Le constructeur chinois affirme que la guerre essence/électrique entre dans une « phase éliminatoire ». Wang Chaunfu, le PDG de BYD, estime que tout se jouera sur les deux prochaines années. Durant ce laps de temps, les constructeurs automobiles devront évoluer et proposer de nouvelles technologies, mais surtout réduire les coûts, s’ils veulent rester dans la course.

Les voitures électriques BYD semblent en tout cas bien parties pour remporter la bataille. Le constructeur a lancé l’offensive cette année en annonçant une nouvelle plate-forme EV qui lui permettra de réduire les coûts et proposer des voitures électriques toujours moins chères.

A LIRE : Guide d’achat des voitures électriques chinoises vendues en Europe

Voitures électriques BYD, les moins chères du marché ?

La véritable force de BYD, c’est le prix de ses véhicules : le constructeur chinois mise en effet sur des voitures électriques pas chères, mais qui en ont pourtant sous le capot. Parmi ses modèles les plus populaires, on a la Dolphin, l’Atto 3 et la Seal dont les prix respectifs se situent à partir de 33 990 euros (en France), 37 999 euros (en Allemagne) et 46 990 euros (en France).

Et bientôt, les consommateurs auront droit à la nouvelle Seagull qui est d’ores et déjà vantée comme la voiture électrique la moins coûteuse du marché : la citadine électrique est en effet proposée à 9 000 euros en Chine. Un prix qui fait trembler la concurrence, surtout que le modèle arrive bientôt en Europe.

Conquérir l’Europe et tripler ses ventes d’ici 2025

Pour l’heure, BYD vend surtout en Chine. Ce n’est qu’en 2021 que le constructeur automobile a commencé à commercialiser ses voitures électriques en Europe, notamment en Norvège. Depuis, ses modèles représentent 1,1 % du marché européen avec 240 000 voitures vendues l’année dernière.

Et ce n’est que le début, car BYD veut tripler ces chiffres d’ici 2025. Dans un an, les voitures électriques BYD devraient représenter au moins 5 % du marché européen, avec 1 million de ventes.

Face à BYD qui réduit drastiquement les prix de ses voitures électriques, les concurrents ne comptent pas rester les bras croisés : de son côté, Tesla prépare également un modèle à 25 000 dollars dont la commercialisation est prévue pour 2025. Ford, aussi, développe ses propres voitures électriques pas chères… Or si tous les constructeurs automobiles décident de s’y mettre, les voitures à essence pourraient tomber dans l’oubli bien plus vite que prévu. C’est en tout cas, ce que veut BYD !

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