Volkswagen a toujours été parmi les meilleurs constructeurs automobiles. L’entreprise a su, petit à petit, modifier son modèle afin de prendre le virage des voitres électriques plus rapidement que ses rivaux. Cette capacité lui a permis non seulement de réaliser de bons chiffres d’affaires, mais aussi de se placer parmi les rares constructeurs ayant réussi à faire des bénéfices en vendant de gros volumes de véhicules électriques.
Après la retraite précoce d’Herbet Diess, ancien directeur de Volkswagen et fervent partisan du passage à l’électrique, le nouveau directeur Oliver Blume, aussi directeur général de Porsche a pris sa place.
Selon Oliver Blume, le groupe doit aussi accélérer son rythme pour la transition vers l’électrique.
Il affirme que la transition vers l’électrification sera maintenue en place avec de nouvelles directives et ressources pour améliorer le processus de travail et pour que tout soit aussi durable que possible.
Sélectionné par les familles dirigeantes de Volkswagen – les Porsche et les Pieche -, Blume sait que les nouvelles directives seront plus contrôlées. De ce fait, il a déclaré que la transition de Volkswagen vers les véhicules électriques pourrait encore être aussi rapide qu’avant, mais que celle-ci devrait avant tout trouver son propre ryhtme.
Ce qui est surprenant ici, c’est que c’est cette même pensée qui a marqué la fin de carrière d’Herbert Diess en tant que PDG après sept ans de bons et loyaux services au sein du groupe. Selon différentes sources, il aurait trop défié les hautes instances de la direction au cours de son mandat. On lui a repproché d’avoir « testé la patience » des familles Porsche et Pieche alors qu’il s’efforçait de pousser Volkswagen vers l’électrification afin de suivre le rythme de Tesla.
Cependant, une chose est sûre, le comportement les deux hommes était totalement à l’opposé, Blume était de nature réservée, calme et « plutôt axé sur le consensus », alors que Diess était radical et drastique dans ses changements de stratégie.
Cela ne les a pourtant pas empêchés de partager le même objectif concernant l’augmentation de la production de Volkswagen et de l’accélération du développement des véhicules électriques. Il est important de rappeler que lorsque Herbert Diess avait déclaré qu’une transition plus lente entraînerait probablement la perte de 35 000 travailleurs, les syndicats et le conseil d’administration de l’entreprise avaient vu rouge et avaient appelé un comité spécial pour décider d’une sanction.
Obecjtif: détrôner Tesla en 2025
En voulant augmenter la production, Volkswagen a pour objectif de rattraper Tesla, qui prévoit un taux de croissance annuel de 50 % pour le nombre de véhicules livrés en 2022, soit près du double de ceux de VW. Le groupe allemand a ainsi comme ligne de mire la vente de 800 000 unités de voitures électriques en 2022 et espère passer à 1,3 million d’unités vendues en 2023.
Blume a ainsi pour projet de reprendre Cariad, (la section chargée du développement de logiciels chez Volkswagen), qui a pris pas mal de retard. En effet, Volkswagen peine à faire progresser son secteur logiciel, qui est, on le rappèle un élément essentiel des voitures électriques.
Mais la question est de savoir s’il atteindra l’objectif fixé par son ancien PDG, qui est de dépasser Tesla d’ici 2025.
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